Introduction :
Notre thème est l’esprit du jeu
dans la compétition sportive, nous allons voir dans quels cas l’esprit du jeu
est encore présent dans ces compétitions et quand est-ce qu’il ne l’est plus.
En effet, dans certains cas le sport est effectué pour le plaisir mais il ne
l’est pas toujours.
Nous avons choisit ce thème car
le sport est un thème qui nous intéressait et avons voulus trouver un sujet qui
reliait le sport et le jeu.
Dans cet article, nous nous
adresserons aux amateurs sportifs. Nous avons choisi ce public car nous devions
les prévenir sur les risques qui peuvent être liés a la compétition sportive
lorsque cette dernière prend une trop grande ampleur et donc lorsqu’on perd
l’esprit du jeu.
A quel moment dans la compétition
sportive perd-on l’esprit du jeu ?
Dans une première partie, nous
verrons que la compétition sportive est un jeu lorsqu’elle est un bien fait
pour sois même. Puis, dans une deuxième partie, nous étudierons la perte de
l’esprit du jeu. Pour finir, nous vous présenterons les risques et dangers
après la perte de l’esprit du jeu.
I. La compétition sportive est un jeu
lorsqu’elle est un bien fait pour sois même.
La compétition sportive ne peut
être qu’un bien fait pour sois même lorsqu’elle est pratiquée pour le plaisir
et donc lorsque les règles sont bien respectées. Qu’il s’agisse d’une
compétition personnelle (marathon, natation…) ou d’une compétition en équipe
(football, rugby…) le plaisir et la passion restent avant tout les objectifs
visés de chacun.
Le sport est qualifié de jeu
lorsqu’il est pratiqué pour le plaisir et sans esprit de compétition (document
1). En effet, il faut rechercher du côté de la motivation du joueur :
lorsqu'il agit pour son seul plaisir, pour l'action ou pour la passion de
l'entraînement, on parlera plutôt de jeu. En revanche, s'il définit son plaisir
en termes de résultat dans un cadre compétitif on parlera seulement de sport
sans dimension de jeu.
Par exemple, lorsque le football
ou même un marathon est pratiqué pour son propre plaisir et pour se dépenser,
on parlera de jeu alors qu’un sportif de haut niveau va pratiquer ce sport pour
gagner et il n’y aura donc plus d’esprit du jeu.
Lors d’une compétition sportive, l’entraineur joue un grand
rôle dans la préparation du sportif pour que celui-ci ne perde pas l’esprit du
jeu. Le point le plus important de cet entrainement est la préparation
psychologique (document 2). En effet, l’entraînement est classiquement décrit
comme englobant la préparation physique, technique, tactique et psychologique
de l’athlète. L’entraîneur a donc un rôle important à jouer dans toutes les
composantes de cette préparation, et doit faire en sorte de n’en oublier aucune
dans sa planification de l’entraînement comme : Quelles qualités
développer ? Quelle méthode? Ainsi que le sentiment de plaisir de pratiquer que
cela peut apporter au sportif.
Cependant, certains sports, même
à haut niveau veulent garder l’esprit du jeu, c’est le cas de l’ultimate. En
effet, le document 3 nous présente un sport appelé ultimate et qui se joue avec
un frisbee. Ce sport arrive à mêler sport et esprit du jeu et même en
compétition. L’Esprit du Jeu est une valeur tellement essentielle de l’ultimate
que c’est le tout premier paragraphe du règlement qui explique, entre autre,
que l’« Esprit du Jeu guide la manière dont les joueurs arbitrent la rencontre
et se comportent sur le terrain. » Ce sport est basé sur le fair-play des
joueurs.
Sources :
-document 1 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeu
-document 3 : http://www.synoptic-ultimate.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=8&Itemid=5
II. La perte de l’esprit du jeu
A un
moment de la compétition sportive, les valeurs du sport et l’esprit du jeu
disparaissent totalement et sont remplacés par l’envie de vaincre, d’argent et
de popularité et ce, dès la mondialisation des jeux physiques au XIXe siècle se
transformant en sports. En effet, dans le document 4, on peut voir qu’au Moyen
Age les jeux physiques étaient des petits théâtres qui divertissaient les gens
dans les petites contées. Mais après la mondialisation de ces jeux physiques au
XIXe siècle, ces jeux se transformèrent en sports (devenant le football, le
rugby…). Lors de cette mondialisation, les jeux physiques vont changer de
nature et de logique interne : les caractéristiques de rationalité et de
standardisation du mode de production capitaliste vont leur conférer de
nouvelles propriétés, fort éloignées de celles des divertissements villageois.
Le sport devint un produit industriel de haute technologie, l’esprit compétitif
prend le dessus. La mesure, le score et le record régnèrent désormais sur le
stade, le gymnase et la piscine.
Lors de ces origines, les valeurs
du sport étaient le dépassement de soi, le respect de soi, de l'adversaire, des
règles du jeu, la solidarité, l’esprit d'équipe et le goût de l'effort
(document 5). Cependant, on remarque qu’aujourd’hui ces valeurs ne sont plus
d’actualité dans le sport à haut niveau. En effet, de nos jours le sport est
devenu un reflet de la société, la compétition, la recherche de la performance,
l'individualisme, les objectifs économiques ou politiques caractérisent mieux
le sport et plus souvent le sport professionnel.
En effet, le sport de haut niveau
a perdu tout esprit du jeu et n’est plus qu’inspiré par l’argent et la
popularité, le sport est un reflet de notre société, c’est ce qui est dit par la Père Pedro dans la
vidéo du document 6. Le Père Pedro confirme que le sport de haut niveau est un
reflet de la société, il dit que dans les matchs de haut niveau, les joueurs
font plus de passe en arrière qu’en avant, or dans la société, au lieu d’aller
de l’avant, on stagne. Le
contrôle économique de la compétition a appris a tirer profit de ces grands
événements en terme de gestion de masse, de propagande et d’écran idéologique.
De plus, il ajoute que le sport de haut niveau est une affaire d’argent, comme
le montre cette caricature de Jacques Sondron.
Sources : -document 4 :
http://www.cemea.asso.fr/spip.php?article2719
-document 6 : http://www.europe1.fr/sport/coupe-du-monde-de-football/flashs/pere-pedro-le-football-c-est-le-reflet-de-notre-societe-2179059
III. Les
dangers après la perte de l’esprit du jeu
Une fois
l’esprit du jeu perdu dans un sport, ce dernier peut engendrer des risques,
qu’ils soient physiques ou moraux.
Par
exemple, sous le point de vue de Frédéric Baillette dans le document 7 la boxe
pause des problèmes physiques et psychologiques sur le long terme et devrait
donc être interdit dans les pays civilisés pour des raisons morales, éthiques
et médicales sans oublier les « violences sportives » que cela peut engendrer
(dopage et manipulation psychologique) dès le plus jeune âge.
Les
dangers physiques apparaissent lorsque l’entrainement est trop intensif et que
le sportif ne sait pas gérer ces capacités. Dans le document 8, on peut voir
que les blessures peuvent aller d’un simple claquage en passant par une
élongation, une hernie discale, une entorse ou encore une usure des
articulations si l’entrainement n’est pas bien géré et même entrainer la mort.
En effet, chaque année entre 1000 et 1500 sportifs meurent à cause d’un
entrainement trop intensif. De plus, une fois l’esprit du jeu perdu, certains
sportifs sont prêt à prendre ce risque pour l’argent et les médailles. C’est à
ce moment que le sport de haut niveau devient dangereux.
De plus,
l'acceptation des risques personnels ou risques de groupements sportifs est
omniprésent dans le sport, on peut parler de risques anodins comme la fatigue,
les crampes, ou de risques plus sérieux comme par exemple une mâchoire cassé
par un crochet en boxe ou le lutteur usant de procédés violent, ce qui montre
que chacun a sa part de responsabilité dans le sport.
Les
dangers moraux sont l’envie de gagner même si on doit recourir à la triche et
notamment le dopage. Le document 9 montre que le dopage est présent dans tous
les sports de haut niveau. Le dopage n’est pas extorqué au sportifs mais
librement exprimé par eux-mêmes. Aujourd’hui, le dopage est présent dans tous
les sports de haut niveau. Sans dopage, la compétition dans son ensemble et
quel que soit le sport n’existerait plus. De nos jours, le dopage fait partie
intégrante de la compétition sportive même si ce dernier était déjà utilisé en
Grèce aux jeux olympiques. C’est dans la consommation de ces produits que l’on
voit que le sport de haut niveau n’a que pour but l’argent et la célébrité et
que l’esprit du jeu et le plaisir a définitivement disparu. Cette consommation
est due a un surmenage des sportifs ce qui les pousse a trouver un moyen de
tenir physiquement, pour cause des entraînements qui sont de plus en plus dur
et veulent donc accroître leur potentiel, leur puissance musculaire, lutter
contre le stresse, diminuer la sensation de fatigue et opérer des modifications
morphologiques (document 10).
Sources : -document 7 : http://www.revue-quasimodo.org/PDFs/Baillette%20Sport%20Competition%20Banissement.pdf
Conclusion
Pour conclure, nous pouvons dire que l’esprit du jeu dans le
sport est perdu dès le moment où celui-ci prend une trop grande ampleur dans la
vie de la plupart des sportifs et que ce dernier ne joue plus pour son propre
plaisir mais pour l’argent et la célébrité. Une fois cet esprit du jeu perdu,
les sportifs sont prêts à prendre des risques physiques et même à se doper.
POINTEL Michaël
SLIMANI Othman
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