jeudi 21 janvier 2016

L'esprit du jeu dans le sport

Introduction :

Notre thème est l’esprit du jeu dans la compétition sportive, nous allons voir dans quels cas l’esprit du jeu est encore présent dans ces compétitions et quand est-ce qu’il ne l’est plus. En effet, dans certains cas le sport est effectué pour le plaisir mais il ne l’est pas toujours.
Nous avons choisit ce thème car le sport est un thème qui nous intéressait et avons voulus trouver un sujet qui reliait le sport et le jeu.
Dans cet article, nous nous adresserons aux amateurs sportifs. Nous avons choisi ce public car nous devions les prévenir sur les risques qui peuvent être liés a la compétition sportive lorsque cette dernière prend une trop grande ampleur et donc lorsqu’on perd l’esprit du jeu.
A quel moment dans la compétition sportive perd-on l’esprit du jeu ?
Dans une première partie, nous verrons que la compétition sportive est un jeu lorsqu’elle est un bien fait pour sois même. Puis, dans une deuxième partie, nous étudierons la perte de l’esprit du jeu. Pour finir, nous vous présenterons les risques et dangers après la perte de l’esprit du jeu.


I. La compétition sportive est un jeu lorsqu’elle est un bien fait pour sois même.

La compétition sportive ne peut être qu’un bien fait pour sois même lorsqu’elle est pratiquée pour le plaisir et donc lorsque les règles sont bien respectées. Qu’il s’agisse d’une compétition personnelle (marathon, natation…) ou d’une compétition en équipe (football, rugby…) le plaisir et la passion restent avant tout les objectifs visés de chacun.
Le sport est qualifié de jeu lorsqu’il est pratiqué pour le plaisir et sans esprit de compétition (document 1). En effet, il faut rechercher du côté de la motivation du joueur : lorsqu'il agit pour son seul plaisir, pour l'action ou pour la passion de l'entraînement, on parlera plutôt de jeu. En revanche, s'il définit son plaisir en termes de résultat dans un cadre compétitif on parlera seulement de sport sans dimension de jeu.
Par exemple, lorsque le football ou même un marathon est pratiqué pour son propre plaisir et pour se dépenser, on parlera de jeu alors qu’un sportif de haut niveau va pratiquer ce sport pour gagner et il n’y aura donc plus d’esprit du jeu.
Lors d’une compétition sportive, l’entraineur joue un grand rôle dans la préparation du sportif pour que celui-ci ne perde pas l’esprit du jeu. Le point le plus important de cet entrainement est la préparation psychologique (document 2). En effet, l’entraînement est classiquement décrit comme englobant la préparation physique, technique, tactique et psychologique de l’athlète. L’entraîneur a donc un rôle important à jouer dans toutes les composantes de cette préparation, et doit faire en sorte de n’en oublier aucune dans sa planification de l’entraînement comme : Quelles qualités développer ? Quelle méthode? Ainsi que le sentiment de plaisir de pratiquer que cela peut apporter au sportif.
Cependant, certains sports, même à haut niveau veulent garder l’esprit du jeu, c’est le cas de l’ultimate. En effet, le document 3 nous présente un sport appelé ultimate et qui se joue avec un frisbee. Ce sport arrive à mêler sport et esprit du jeu et même en compétition. L’Esprit du Jeu est une valeur tellement essentielle de l’ultimate que c’est le tout premier paragraphe du règlement qui explique, entre autre, que l’« Esprit du Jeu guide la manière dont les joueurs arbitrent la rencontre et se comportent sur le terrain. » Ce sport est basé sur le fair-play des joueurs.





Sources : -document 1 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeu



II. La perte de l’esprit du jeu

A un moment de la compétition sportive, les valeurs du sport et l’esprit du jeu disparaissent totalement et sont remplacés par l’envie de vaincre, d’argent et de popularité et ce, dès la mondialisation des jeux physiques au XIXe siècle se transformant en sports. En effet, dans le document 4, on peut voir qu’au Moyen Age les jeux physiques étaient des petits théâtres qui divertissaient les gens dans les petites contées. Mais après la mondialisation de ces jeux physiques au XIXe siècle, ces jeux se transformèrent en sports (devenant le football, le rugby…). Lors de cette mondialisation, les jeux physiques vont changer de nature et de logique interne : les caractéristiques de rationalité et de standardisation du mode de production capitaliste vont leur conférer de nouvelles propriétés, fort éloignées de celles des divertissements villageois. Le sport devint un produit industriel de haute technologie, l’esprit compétitif prend le dessus. La mesure, le score et le record régnèrent désormais sur le stade, le gymnase et la piscine.
Lors de ces origines, les valeurs du sport étaient le dépassement de soi, le respect de soi, de l'adversaire, des règles du jeu, la solidarité, l’esprit d'équipe et le goût de l'effort (document 5). Cependant, on remarque qu’aujourd’hui ces valeurs ne sont plus d’actualité dans le sport à haut niveau. En effet, de nos jours le sport est devenu un reflet de la société, la compétition, la recherche de la performance, l'individualisme, les objectifs économiques ou politiques caractérisent mieux le sport et plus souvent le sport professionnel.
En effet, le sport de haut niveau a perdu tout esprit du jeu et n’est plus qu’inspiré par l’argent et la popularité, le sport est un reflet de notre société, c’est ce qui est dit par la Père Pedro dans la vidéo du document 6. Le Père Pedro confirme que le sport de haut niveau est un reflet de la société, il dit que dans les matchs de haut niveau, les joueurs font plus de passe en arrière qu’en avant, or dans la société, au lieu d’aller de l’avant, on stagne. Le contrôle économique de la compétition a appris a tirer profit de ces grands événements en terme de gestion de masse, de propagande et d’écran idéologique. De plus, il ajoute que le sport de haut niveau est une affaire d’argent, comme le montre cette caricature de Jacques Sondron.







III. Les dangers après la perte de l’esprit du jeu

Une fois l’esprit du jeu perdu dans un sport, ce dernier peut engendrer des risques, qu’ils soient physiques ou moraux.
Par exemple, sous le point de vue de Frédéric Baillette dans le document 7 la boxe pause des problèmes physiques et psychologiques sur le long terme et devrait donc être interdit dans les pays civilisés pour des raisons morales, éthiques et médicales sans oublier les « violences sportives » que cela peut engendrer (dopage et manipulation psychologique) dès le plus jeune âge.
Les dangers physiques apparaissent lorsque l’entrainement est trop intensif et que le sportif ne sait pas gérer ces capacités. Dans le document 8, on peut voir que les blessures peuvent aller d’un simple claquage en passant par une élongation, une hernie discale, une entorse ou encore une usure des articulations si l’entrainement n’est pas bien géré et même entrainer la mort. En effet, chaque année entre 1000 et 1500 sportifs meurent à cause d’un entrainement trop intensif. De plus, une fois l’esprit du jeu perdu, certains sportifs sont prêt à prendre ce risque pour l’argent et les médailles. C’est à ce moment que le sport de haut niveau devient dangereux.
De plus, l'acceptation des risques personnels ou risques de groupements sportifs est omniprésent dans le sport, on peut parler de risques anodins comme la fatigue, les crampes, ou de risques plus sérieux comme par exemple une mâchoire cassé par un crochet en boxe ou le lutteur usant de procédés violent, ce qui montre que chacun a sa part de responsabilité dans le sport.
Les dangers moraux sont l’envie de gagner même si on doit recourir à la triche et notamment le dopage. Le document 9 montre que le dopage est présent dans tous les sports de haut niveau. Le dopage n’est pas extorqué au sportifs mais librement exprimé par eux-mêmes. Aujourd’hui, le dopage est présent dans tous les sports de haut niveau. Sans dopage, la compétition dans son ensemble et quel que soit le sport n’existerait plus. De nos jours, le dopage fait partie intégrante de la compétition sportive même si ce dernier était déjà utilisé en Grèce aux jeux olympiques. C’est dans la consommation de ces produits que l’on voit que le sport de haut niveau n’a que pour but l’argent et la célébrité et que l’esprit du jeu et le plaisir a définitivement disparu. Cette consommation est due a un surmenage des sportifs ce qui les pousse a trouver un moyen de tenir physiquement, pour cause des entraînements qui sont de plus en plus dur et veulent donc accroître leur potentiel, leur puissance musculaire, lutter contre le stresse, diminuer la sensation de fatigue et opérer des modifications morphologiques (document 10).





                 -document 8 : http://entrainement-sportif.fr/risques-sport-intensif.htm
                 -document 10 : http://www.caducee.net/DossierSpecialises/medecine-du-sport/dopage.asp



Conclusion

Pour conclure, nous pouvons dire que l’esprit du jeu dans le sport est perdu dès le moment où celui-ci prend une trop grande ampleur dans la vie de la plupart des sportifs et que ce dernier ne joue plus pour son propre plaisir mais pour l’argent et la célébrité. Une fois cet esprit du jeu perdu, les sportifs sont prêts à prendre des risques physiques et même à se doper.

POINTEL Michaël

SLIMANI Othman

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