I Introduction
Les
jeux de hasard et d’argent (JHA) constituent une activité ancienne
et répandue, mais longtemps interdite. Leur offre s’est étoffée,
s’étendant même depuis la loi du 12 mai 2010 à certains jeux sur
Internet (paris hippiques, paris sportifs et poker).
Si
la société a longtemps porté sur cette activité des jugements
moraux, l’approche actuelle tend à distinguer une pratique
récréative – la plus fréquente – du jeu pathologique,
considéré comme un trouble.
L'industrie
du jeu constitue aujourd'hui un secteur économique et financier
important qui draine de l'emploi (direct et indirect) et de la
fiscalité. Plusieurs rapports font état de l'ampleur du phénomène
: développement et diversification des supports de jeu, mise globale
des enjeux qui a doublé depuis 1975, et un chiffre d'affaires en
constante augmentation, passant de 16,7 millions d'euros en 1995 à
44,3 milliards d'euros en 2013.
D'abord
interdits par l'État royal et longtemps clandestins, les jeux de
hasard et d'argent ont été légalisés en France à la fin du
XVIIIe siècle avec la création de la Loterie royale.
Dès
le XIXe siècle, les casinos apparaissent suivis au
XXe siècle par le PMU (Pari mutuel urbain, en 1931) et la Loterie
nationale (en 1933). Ces trois opérateurs de jeux se partagent
encore actuellement en France la plus grande part du secteur du jeu.
Source :
http://www.ofdt.fr/produits-et-addictions/de-z/jeux-de-hasard-et-d-argent/
Dernière mise à jour : Novembre 2014
II
Consommateurs
Jeux « traditionnels »
Un
Français de plus de 18 ans sur deux a joué à un jeu de hasard et
d’argent au cours des 12 derniers mois (47,8 % des 18-75 ans) .
La majorité des personnes qui jouent le font assez
exceptionnellement et n’investissent que d’assez petites sommes
d’argent : 10,9 % seulement de la population jouent à un rythme au
moins hebdomadaire et 4,7 % dépensent plus de 500 euros dans
l’année.
Les
hommes sont plus joueurs et cette prédominance masculine est
d’autant plus marquée que l’activité de jeu s’intensifie.
Ainsi, 51,3 % des hommes déclarent avoir joué au cours des 12
derniers mois, contre 44,4 % des femmes, et ils sont 13,8 % à jouer
au moins une fois par semaine, contre 8,0 % des femmes. Si 7,1 % des
hommes ont dépensé plus de 500 euros au cours de la dernière
année, ce n’est le cas que pour 2,1 % des femmes.
La
pratique des jeux de hasard et d’argent est plus fréquente parmi
les adultes âgés de 25 à 34 ans, elle décroît ensuite. Elle
varie en sens inverse du niveau d'études ; plus la fréquence de jeu
augmente, plus la part de personnes ayant un niveau d'étude
supérieur au baccalauréat diminue.
En
2011, près de la moitié (44 %) des jeunes Français de 17 ans
déclarent avoir déjà joué à un JHA au cours de leur vie et 39 %
au cours des 12 derniers mois. Comme chez les adultes, on trouve
davantage de joueurs parmi les garçons (50% contre 38% des filles).
Jeux en ligne
Concernant
le jeu sur Internet, illégal à la date de la première enquête en
2010, un peu moins d'un joueur actif sur dix (9,1 %) déclarait s'y
être adonné. Ces joueurs actifs en ligne, âgés pour près de la
moitié (45,1 %) de moins de 35 ans, étaient huit fois sur dix des
hommes (81,6 %) .
Ainsi,
en 2012, 3,7 % des personnes âgées de 18 ans et plus déclarent
avoir joué en ligne à un JHA au cours des 12 mois précédant
l’enquête, soit environ 2 millions de personnes. Seul un quart
d’entre eux sont des joueurs exclusifs sur Internet (les autres
ayant aussi une pratique des jeux « traditionnels »). La majorité
des joueurs en ligne joue de manière occasionnelle : 55 % jouent
moins d’une fois par semaine. Toutefois, la part de joueurs
réguliers (au moins 1 fois par semaine) est bien plus élevée que
celle relevée en 2010 parmi l’ensemble des joueurs (45,0 % contre
22,8 % de l’ensemble).
Comme
pour les jeux « traditionnels », la pratique des JHA en ligne est
surtout masculine (57,2 %) mais en comparant le profil
sociodémographique des joueurs en ligne à celui de l’ensemble des
joueurs, on constate qu’il s’agit d’une population plus jeune,
davantage diplômée et appartenant à des catégories sociales
supérieures.
III
Conséquences
Potentiellement,
le jeu affecte tous les domaines de la vie du joueur. Il déstabilise
son équilibre financier mais aussi sa santé physique et
psychologique, ses relations familiales et amicales et parfois son
activité professionnelle.
Des difficultés financières
Quand
le jeu occupe une grande part de la vie du joueur, celui-ci engage
d’importantes sommes d’argent, souvent en décalage avec ses
revenus. Ces dépenses vont déséquilibrer ses finances et
l’entraîner dans un cercle vicieux : le joueur s’endette à
cause du jeu mais joue pour récupérer les sommes perdues.
L’endettement s’aggrave et le joueur peut solliciter des prêts
d’argent auprès de son entourage ou d’organismes de crédit.
Dans des situations critiques, il peut en arriver à commettre des
délits (escroquerie, abus de confiance, vol, etc.) pour trouver de
l’argent.
Un équilibre psychologique menacé
La
préoccupation permanente pour le jeu engendre une tension chez le
joueur. Les moments où il ne peut jouer entraînent un sentiment de
frustration à l’origine de réactions agressives voire violentes
et des accès d’excitation précédent les moments de jeu. Ces
changements d’humeur répétés perturbent son équilibre
psychique.
Le
joueur peut avoir conscience des dépenses engagées et des projets
compromis par sa pratique. Ce constat le culpabilise et pour « se
refaire », il rejoue inlassablement.
Ce
malaise psychologique peut s’accompagner de troubles de sommeil ou
d’une perte d’appétit. Afin de diminuer les tensions qui
l’affectent, le joueur peut être amené à prendre des produits
psychotropes (alcool, médicaments ou autres drogues) ou à en
augmenter la prise. Loin d’alléger la situation, ces consommations
amènent de nouvelles difficultés.
Des difficultés sociales et professionnelles
La
pratique du jeu isole le joueur et diminue le temps et l’attention
qu’il accorde à son conjoint, ses enfants et sa famille. Ses
comportements imprévisibles, changeants, voire violents dégradent
le climat familial ou amical. Les dissimulations autour des sommes
perdues ou du temps passé peuvent compromettre la confiance des
proches.
Parfois, un grand désarroi
L’ensemble
de ces difficultés dans toutes les sphères de la vie du joueur, la
dépression sous-jacente peut le plonger dans une grande souffrance à
l’origine d’idées suicidaires. Devant l’ampleur des problèmes,
il se sent impuissant, acculé, et ne voit pas comment il va pouvoir
y faire face.
Source : http://www.joueurs-info-service.fr/grand-public/quelles-sont-les-consequences-du-jeu/les-consequences-du-jeu-problematique-pour-le-joueur/
IV Conclusion
L'industrie
du jeu constitue aujourd'hui un secteur économique et financier
important, D'abord
interdits par l'État royal et longtemps clandestins, les jeux de
hasard et d'argent ont été légalisés en France à la fin du
XVIIIe siècle avec la création de la Loterie royale.
De
nos jours le développement et diversification des supports de jeu,
mise globale des enjeux qui a doublé depuis 1975, et un chiffre
d'affaires en constante augmentation, passant de 16,7 millions
d'euros en 1995 à 44,3 milliards d'euros en 2013.
Les joueurs sont essentiellement des hommes.
Ce
qui répond a notre problématique : « l'impact des jeux
d'argent est-il plus important de nos jours ou d'antan ».
Mari Tanguuy
Raguenet William
BTSA 1
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