dimanche 24 janvier 2016

Impact et développement des jeux d'argent

I Introduction


Les jeux de hasard et d’argent (JHA) constituent une activité ancienne et répandue, mais longtemps interdite. Leur offre s’est étoffée, s’étendant même depuis la loi du 12 mai 2010 à certains jeux sur Internet (paris hippiques, paris sportifs et poker).
Si la société a longtemps porté sur cette activité des jugements moraux, l’approche actuelle tend à distinguer une pratique récréative – la plus fréquente – du jeu pathologique, considéré comme un trouble.
L'industrie du jeu constitue aujourd'hui un secteur économique et financier important qui draine de l'emploi (direct et indirect) et de la fiscalité. Plusieurs rapports font état de l'ampleur du phénomène : développement et diversification des supports de jeu, mise globale des enjeux qui a doublé depuis 1975, et un chiffre d'affaires en constante augmentation, passant de 16,7 millions d'euros en 1995 à 44,3 milliards d'euros en 2013.

D'abord interdits par l'État royal et longtemps clandestins, les jeux de hasard et d'argent ont été légalisés en France à la fin du XVIIIe siècle avec la création de la Loterie royale. 
Dès le XIXe siècle, les casinos apparaissent suivis au XXe siècle par le PMU (Pari mutuel urbain, en 1931) et la Loterie nationale (en 1933). Ces trois opérateurs de jeux se partagent encore actuellement en France la plus grande part du secteur du jeu.

Source : http://www.ofdt.fr/produits-et-addictions/de-z/jeux-de-hasard-et-d-argent/ Dernière mise à jour : Novembre 2014


II Consommateurs

Jeux « traditionnels »

Un Français de plus de 18 ans sur deux a joué à un jeu de hasard et d’argent au cours des 12 derniers mois (47,8 % des 18-75 ans) . La majorité des personnes qui jouent le font assez exceptionnellement et n’investissent que d’assez petites sommes d’argent : 10,9 % seulement de la population jouent à un rythme au moins hebdomadaire et 4,7 % dépensent plus de 500 euros dans l’année.
Les hommes sont plus joueurs et cette prédominance masculine est d’autant plus marquée que l’activité de jeu s’intensifie. Ainsi, 51,3 % des hommes déclarent avoir joué au cours des 12 derniers mois, contre 44,4 % des femmes, et ils sont 13,8 % à jouer au moins une fois par semaine, contre 8,0 % des femmes. Si 7,1 % des hommes ont dépensé plus de 500 euros au cours de la dernière année, ce n’est le cas que pour 2,1 % des femmes.
La pratique des jeux de hasard et d’argent est plus fréquente parmi les adultes âgés de 25 à 34 ans, elle décroît ensuite. Elle varie en sens inverse du niveau d'études ; plus la fréquence de jeu augmente, plus la part de personnes ayant un niveau d'étude supérieur au baccalauréat diminue.
En 2011, près de la moitié (44 %) des jeunes Français de 17 ans déclarent avoir déjà joué à un JHA au cours de leur vie et 39 % au cours des 12 derniers mois. Comme chez les adultes, on trouve davantage de joueurs parmi les garçons (50% contre 38% des filles).


Jeux en ligne

Concernant le jeu sur Internet, illégal à la date de la première enquête en 2010, un peu moins d'un joueur actif sur dix (9,1 %) déclarait s'y être adonné. Ces joueurs actifs en ligne, âgés pour près de la moitié (45,1 %) de moins de 35 ans, étaient huit fois sur dix des hommes (81,6 %) .
Ainsi, en 2012, 3,7 % des personnes âgées de 18 ans et plus déclarent avoir joué en ligne à un JHA au cours des 12 mois précédant l’enquête, soit environ 2 millions de personnes. Seul un quart d’entre eux sont des joueurs exclusifs sur Internet (les autres ayant aussi une pratique des jeux « traditionnels »). La majorité des joueurs en ligne joue de manière occasionnelle : 55 % jouent moins d’une fois par semaine. Toutefois, la part de joueurs réguliers (au moins 1 fois par semaine) est bien plus élevée que celle relevée en 2010 parmi l’ensemble des joueurs (45,0 % contre 22,8 % de l’ensemble).
Comme pour les jeux « traditionnels », la pratique des JHA en ligne est surtout masculine (57,2 %) mais en comparant le profil sociodémographique des joueurs en ligne à celui de l’ensemble des joueurs, on constate qu’il s’agit d’une population plus jeune, davantage diplômée et appartenant à des catégories sociales supérieures.


III Conséquences 
Potentiellement, le jeu affecte tous les domaines de la vie du joueur. Il déstabilise son équilibre financier mais aussi sa santé physique et psychologique, ses relations familiales et amicales et parfois son activité professionnelle.

Joueurs info service - Les conséquences du jeu problématique pour le joueurDes difficultés financières

Quand le jeu occupe une grande part de la vie du joueur, celui-ci  engage d’importantes sommes d’argent, souvent en décalage avec ses revenus. Ces dépenses vont déséquilibrer ses finances et l’entraîner dans un cercle vicieux : le joueur s’endette à cause du jeu mais joue pour récupérer les sommes perdues. L’endettement s’aggrave et le joueur peut solliciter des prêts d’argent auprès de son entourage ou d’organismes de crédit. Dans des situations critiques, il peut en arriver à commettre des délits (escroquerie, abus de confiance, vol, etc.) pour trouver de l’argent.

Un équilibre psychologique menacé

La préoccupation permanente pour le jeu engendre une tension chez le joueur. Les moments où il ne peut jouer entraînent un sentiment de frustration à l’origine de réactions agressives voire violentes et des accès d’excitation précédent les moments de jeu. Ces changements d’humeur répétés perturbent son équilibre psychique.
Le joueur peut avoir conscience des dépenses engagées et des projets compromis par sa pratique. Ce constat le culpabilise et pour « se refaire », il rejoue inlassablement.
Ce malaise psychologique peut s’accompagner de troubles de sommeil ou d’une perte d’appétit. Afin de diminuer les tensions qui l’affectent, le joueur peut être amené à prendre des produits psychotropes (alcool, médicaments ou autres drogues) ou à en augmenter la prise. Loin d’alléger la situation, ces consommations amènent de nouvelles difficultés.

Des difficultés sociales et professionnelles

La pratique du jeu isole le joueur et diminue le temps et l’attention qu’il accorde à son conjoint, ses enfants et sa famille. Ses comportements imprévisibles, changeants, voire violents dégradent le climat familial ou amical. Les dissimulations autour des sommes perdues ou du temps passé peuvent compromettre la confiance des proches.

Parfois, un grand désarroi

L’ensemble de ces difficultés dans toutes les sphères de la vie du joueur, la dépression sous-jacente peut le plonger dans une grande souffrance à l’origine d’idées suicidaires. Devant l’ampleur des problèmes, il se sent impuissant, acculé, et ne voit pas comment il va pouvoir y faire face.
Source : http://www.joueurs-info-service.fr/grand-public/quelles-sont-les-consequences-du-jeu/les-consequences-du-jeu-problematique-pour-le-joueur/



IV Conclusion

L'industrie du jeu constitue aujourd'hui un secteur économique et financier important, D'abord interdits par l'État royal et longtemps clandestins, les jeux de hasard et d'argent ont été légalisés en France à la fin du XVIIIe siècle avec la création de la Loterie royale.
De nos jours le développement et diversification des supports de jeu, mise globale des enjeux qui a doublé depuis 1975, et un chiffre d'affaires en constante augmentation, passant de 16,7 millions d'euros en 1995 à 44,3 milliards d'euros en 2013.
 Les joueurs sont essentiellement des hommes.
Ce qui répond a notre problématique : « l'impact des jeux d'argent est-il plus important de nos jours ou d'antan ».

Mari Tanguuy
Raguenet William
BTSA 1

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